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nouvelle équipe pour Kurt Busch
Kurt Busch et sa super-équipe pour 2014
Kannapolis, Caroline du Nord. Quand Kurt Busch réfléchissait à son numéro pour ses débuts chez Stewart-Haas Racing, Houston, le fils de huit ans de sa petite amie, a fait une proposition inattendue : 360. Pourquoi ? « Parce que tu as bouclé la boucle », a-t-il expliqué. Et il a raison : après presque deux ans livré à lui-même, le champion de 2004 revient à une organisation de premier ordre. Dès le début de la saison prochaine, Busch conduira une voiture de la SHR soutenu par la Haas Automation, la compagnie de Gene Haas – qui a commencé les grandes manœuvres avant même que Tony Stewart, co-propriétaire de l’équipe, en soit informé ; toute l’opération n’a pris qu’un mois. Busch rejoint donc la saison prochaine ce que Haas appelle lui-même « une super équipe » puisqu’elle compte déjà Stewart, Kevin Harvick et Danica Patrick. Bien que Stewart soit absent pour le reste de la saison à cause de sa jambe cassée suite à un accident, la SHR a confiance en lui pour 2014. Il sera donc rejoint par Busch qui a remporté un titre avec la Roush Fenway et s’est montré un concurrent constant avec la Penske Racing avant de la quitter lors d’une disgrâce spectaculaire. Après presque toute une saison passée sans sponsor ou presque chez la Phoenix Racing, et après avoir amené l’unique voiture de la Furniture Row Racing aux portes du Chase, Busch rejoint aujourd’hui une équipe qui a remporté un titre en 2011 et qui compte, avec ses trois pilotes, 93 victoires en Sprint Cup. La boucle est bouclée, donc.
Kurt Busch va bien sûr terminer sa saison auprès de la Furniture Row ; il est actuellement 12ème du championnat. « Ça a été une rencontre de personnes. C’est quelque chose qui compte beaucoup, et que j’avais négligé par le passé. Comprendre et connaître les gens peut faire la différence quand il s’agit de finir sur la Victory Lane.
L’affaire a été conclue en un laps de temps remarquablement court. Haas est entré en contact avec Busch lors d’un dîner organisé par Chevrolet à Indianapolis fin juillet, et il a été fort surpris d’apprendre que le contrat du pilote n’impliquait qu’une seule année. La SHR avait déjà montré de l’intérêt pour Busch l’année précédente, avant que le pilote sortant Ryan Newman ne signe pour une saison supplémentaire. Ce qui n’a pas diminué l’intérêt de Haas pour Busch dont il apprécie l’intensité et l’attitude, et dont il fait « l’un de mes favoris ». Une semaine plus tard, Stewart se brise deux os de la jambe droite lors d’une course dans l’Iowa. Ne pouvant communiquer avec son partenaire, Haas a pris sur lui de poursuivre les démarches auprès de Busch. Quand Stewart a appris la nouvelle, il a demandé à Haas de temporiser. Mais Haas avait déjà transmis une offre à Busch. « S’il accepte », a dit Haas à Stewart, « je ne reculerai pas. » Le résultat, c’est que la Stewart Haas s’agrandit afin d’accueillir une quatrième voiture – démarche qui va nécessiter la construction d’un nouveau bâtiment dont les officiels disent qu’il peut être terminé en juin prochain.
« Je n’ai pas eu l’occasion de parler à Tony à ce propos, parce qu’il n’était pas en position de parler à grand-monde. J’ai donc fait les choses à ma façon », poursuit Haas. « Bon, j’ai peut-être dépassé le cadre de mon autorité. Dans mon travail, je n’ai pas trop besoin d’y recourir, je travaille plutôt seul. Je n’avais pas réalisé que Tony pourrait être un peu surpris. Il a commencé par dire “wow, on ne va pas y arriver. Ça va représenter une trop lourde charge de travail pour l’équipe, on n’est pas préparé. On n’a pas la place.” C’est en fait un businessman avisé qui réfléchit beaucoup à chaque détail. “Où va-t-on trouver le personnel ? Comment avoir de nouveaux bâtiments ? Où va-t-on trouver l’argent nécessaire ?” Moi je ne pense pas à tout ça... Je me disais simplement que c’était une excellente idée. »
Stewart, toujours en convalescence, n’a pu assister à l’annonce officielle de mardi. Le directeur sportif Greg Zipadelli a déclaré que le triple champion de NASCAR n’était pas contre le principe, mais il se demandait si l’organisation nécessaire serait prête pour 2014. « Tony aimerait beaucoup avoir une quatrième équipe », a ajouté Zipadelli. « Ce qui lui déplaisait, c’est qu’on agisse aussi vite. Tony était à l’hôpital, il n’était pas au courant des discussions que nous menions. Quand on s’est tous réunis pour en parler ; il savait qu’on ferait de notre mieux pour que tout soit prêt à temps, mais il lui a fallu quelques jours pour traiter l’information. Mais je lui ai dit “tu plaisantes ? Une équipe de course ne rencontre qu’une fois dans sa vie l’occasion d’avoir un pilote de ce calibre. Je sais que, maintenant, il est très content de cette décision. Mais je peux comprendre qu’il ait été surpris en l’apprenant. »
Même ainsi, il est clair que la démarche vient de Haas, qui a fondé l’organisation de la Haas-CNC Racing en 2002, sept ans avant que Stewart ne soit ajouté comme co-propriétaire et ne l’aide à atteindre les sommets. Le même hasard ne s’est pas présenté dans le cas de Newman, a expliqué Haas, parce qu’il voulait un pilote choisi par lui pour cette voiture qui porterait le nom de sa compagnie sur le capot. Selon Haas, Stewart se serait d’abord montré méfiant, mais il a fini par accepter. « Il a un large pouvoir. Bien sûr, je l’admets, moi aussi j’ai un certain pouvoir. Dans le système que nous avons établi, l’équilibre est respecté. J’ai beaucoup de respect pour Tony. C’est un grand pilote, et un ancien champion. Et lui-même me respecte... Rassembler ainsi une équipe de quatre super pilotes, ce qui est le cas, c’est un peu former une Dream Team. Selon moi, au départ, comme l’idée ne venait pas de lui, Tony a été pris au dépourvu. Mais il a compris l’intérêt du projet. Rétrospectivement, c’est une excellente idée. Si l’on ne remporte pas de course l’an prochain, je vais passer pour un idiot. Mais je suis joueur ; j’ai pris une décision, et je crois que l’avenir me donnera raison. On va gagner plus de courses que personne ne l’aurait jamais cru possible. »
Il est certain que l’écurie en a le potentiel, vu la maestria avec laquelle Busch a fait briller la Furniture Row Racing sur les dernières courses. La saison prochaine, Busch sera donc dans une équipe de première classe, ce qui ne lui était plus arrivé depuis son divorce d’avec Penske, contraignant le pilote à prendre du recul et à réévaluer sa carrière et lui-même. Busch n’a pas remporté de course de Sprint Cup depuis sa victoire chez Penske à Dover en octobre 2011 – deux mois avant la rupture. « Quand on a vingt-cinq ans, on croit tout savoir et pouvoir tout faire tout seul. C’était ce que je croyais quand j’ai quitté la Roush Racing pour Penske en 2006, espérant apporter à Roger son premier championnat. Je pensais pouvoir tout assumer par moi-même. Je me trompais. On apprend alors que l’on ne travaille pas seul, qu’il existe une communication au sein de l’équipe », a déclaré Busch.
Courir pour des équipes comme la Phoenix et la Furniture Row « m’a permis de rester concentré sur la voiture tout en me développant tel que je suis », a jouté Busch. « Quand quelqu’un comme Gene Haas veut vous intégrer à sa super équipe de quatre voitures, vous pouvez vous montrer tel que vous êtes et travailler avec des gars aussi affamés que vous. »
Cette attitude batailleuse a parfois causé la perte de Busch. Mais il a manifestement trouvé un juste milieu avec la Furniture Row, où propriétaire et sponsor sont à peu près la même personne. À la Stewart-Haas, le fonctionnement sera plus ou moins le même, la compagnie Haas figurant sur le capot de la voiture. Manifestement, son nouveau propriétaire est satisfait de ce qu’il voit, combativité comprise. « Je connais la biographie de Busch, comme tout le monde », a déclaré Haas. « Son attitude me plaît. Il s’implique à fond dans tout ce qu’il fait. Il aime gagner. Il n’a pas peur d’y aller. Je trouve qu’il reflète un peu ma société ; nous allons bien nous entendre. C’est un homme passionné, et il faut de la passion pour remporter des courses. » Et, vu le matériel que lui fournit la SHR – dont les moteurs et les châssis sont fournis par la Hendrick Motorsports –, il a toutes les chances de remporter plus d’une course.
Le pilote revigoré a reçu l’appel téléphonique fatidique un lundi suivant une course ; l’équipe l’invitait à le rejoindre. « Recevoir l’appel d’un propriétaire est une aventure dont parle tout pilote. C’est le coup de fil le plus enthousiasmant que l’on peut recevoir. »
nouvelle équipe pour Kurt Busch
Enfin une bonne équipe pour cet excellent pilote !!!