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Lehdistötiedotteet - Une saison en Indy Junior International

Une saison en Indy Junior International

Confortablement installé dans le canapé du motor home du Wygo Racing, Arnaud Briand nous accueille avec un large sourire. Alors que la saison est loin d’être achevée, il a déjà rempli ses principaux objectifs. Nouveau venu dans la réputée série Indy Junior International, le jeune Français a non seulement escaladé cinq podiums en dix courses, mais il l’a surtout fait deux fois sur la plus haute marche pour célébrer ses succès à Phakisa et Motegi.

Quelle saison ! Après une série noire de trois abandons consécutifs, cela semblait pourtant mal engagé. Mais en l’espace de quelques courses, tout a changé !
AB : « Depuis le début de l’année, j’étais compétitif, mais je manquais de réussite. J’en discutais souvent avec Tristan (Ewain), l’autre pilote Français qui participe à ce championnat. On s’apprécie beaucoup et on échange beaucoup. Malgré mes bonnes dispositions, il me manquait ce brin de chance qui fait la différence. A Santa Fe, j’ai manqué la pole position pour 65 millièmes. A Edmonton, je l’ai loupé pour 21 millièmes ! Et puis il y a eu cette série d’abandons. A Saint-Pie, j’ai percuté le mur alors que j’étais en 3e position. A Edmonton, j’ai été victime d’un bris de suspension alors que j’étais 2e. Et à Montlhéry, ça a été ma pression d’huile alors que j’étais 4e.. Dans le même temps, Tristan a lui signé une pole position et une victoire. Je me suis dit à un moment que j’étais maudit. Mais la chance a enfin tourné… »

Et de belle façon ! Elle s’est manifestée par une série de trois podiums consécutifs cette fois, dont deux victoires.
AB : « La première à Phakisa a été une délivrance... Ce jour-là, notre stratégie s’est parfaitement déroulée, j’ai dépassé mon rival Hamppi lors d’un rapide pit stop et j’ai ensuite tenu la distance. A Motegi, je me suis retrouvé en lutte avec Tristan dans la première partie de course. Et, là encore, les événements nous ont été favorables, notre stratégie a été payante et nous l’avons emporté. Il y a des moments où on sent que la réussite vous porte. Mon manager m’égrenait au fil des tours les abandons de chacun de mes adversaires au championnat. Et, moi, pendant ce temps, je sentais que la voiture fonctionnait bien, je sentais que notre plan de marche était le bon et que la victoire nous tendait les bras. C'est un moment agréable, où on se sent porté par une force invulnérable. C’est très agréable... mais c’est trop rare ! »

Comment se déroule votre entente avec Tristan Ewain ?
AB : « C’est quelqu’un qui a non seulement un sacré coup de volant, mais qui a aussi beaucoup d’intelligence et d’humour. Je suis heureux qu’on partage ce moment tous les deux. Nous ne sommes pas équipiers, mais c’est vrai que notre statut de compatriotes nous amène à nous rapprocher et à nous jauger en permanence. Sur la feuille des temps, je me situe toujours par rapport à lui. C’est ma référence. Je connais beaucoup moins bien les autres pilotes. Comme nous sommes dans une formule monotype, nous disposons tous de la même voiture, des mêmes pneus, du même moteur. Ce sont donc nos réglages, notre stratégie et nos compétences au volant qui font la différence. Nous sommes de la même génération avec Tristan et nous sommes très proches en performance. Je sais que si je suis à plus de trois dixièmes de lui, c’est que nous nous sommes trompés dans les réglages. Et qu’il faut travailler encore plus. Et puis nous avons un but commun, faire résonner la Marseillaise le plus souvent possible ! »

Quels pilotes redoutes-tu dans cette série ?
AB : « Il y en a beaucoup… C’est un championnat très compétitif. A Santa Fe, les neuf premiers se tenaient en trois dixièmes ! Nous étions même quinze en une seconde ! Rien n’est jamais gagné. C’est très dur psychologiquement, mais c'est aussi très formateur, très intéressant dans une carrière. Certains pilotes sont particulièrement impressionnants. Il y a bien sûr l’excellent Raul Manso qui a gagné quatre courses sur dix et le redoutable Rüdiger von Rotz qui est à la fois performant et régulier. Il y a aussi le très rapide Flying Fynn, Timo Hamppi qui a signé trois belles pole positions ou le virevoltant Kaziu Nakajima qui a vu son panache récompensé par deux victoires déjà. Il y a encore les valeureux Lenka Nováčková, Miguel Monteiro, Libor Bilek, Michal Kuča ou encore Will Cawthorne, Luigi Bettelli, sans oublier Murtagh MacLachlan, Ivan Nerovny, Mark Bell Jr ou Arkadiusz Wrona…. En fait, on pourrait citer tous les pilotes présents sur la grille car ils ont tous beaucoup de talent et de mérite. »

Comment abordes-tu la fin de saison ?
AB : « Je crois que c’est la première fois que j'aborde une fin de saison de manière aussi détendue ! Avec mon manager et mes sponsors, l’objectif initial était d’escalader quelques podiums et de gagner une course si possible. Nous avons largement dépassé nos attentes et nos espoirs. En plus, je suis devenu le premier pilote Français à remporter deux succès dans ce championnat. Ca restera aussi dans les annales et ça fait plaisir. A présent, j’aimerais juste finir la saison dans le top six du championnat. Cela me faciliterait la tâche financièrement pour préparer l’an prochain. »

Et justement, concernant la saison prochaine, que comptes-tu faire ?
AB : « Je suis très attentif au choix de Tristan. Nous avons une volonté commune de nous diriger vers les courses sur ovale et la Nascar. Je pense que Tristan y roulera avant moi, car il me parait plus apte et plus décidé que moi. Mais j’avoue que je suis très heureux à l’idée que d’ici un an ou deux nous nous retrouvions tous les deux en Nascar. La France n’y est plus dignement représentée depuis les départs de Jean Vergne, Jean Tallus, Jean Neymar et Jean Missud. Cette année, aucun Français n’y participe. Je pense donc renouveler sans doute l’expérience en Indy Junior la saison prochaine. Alors je profite pleinement de ma fin de saison car je sais que, l’an prochain, les objectifs seront plus importants et la tension est plus grande !».

on 2015-08-02 00:27:08 by BELIA
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