Lehdistötiedotteet - Arnaud Briand tente sa chance en Indy Junior International
Arnaud Briand tente sa chance en Indy Junior International
Après son titre de vice-champion de F3 Arabic seric, arraché au cours du dernier meeting, Arnaud Briand a pris le risque de sauter le pas en Indy Junior International cette saison. Un chemin audacieux qui n’a été emprunté que par deux Français jusqu’ici, il y a plusieurs saisons. Mais un choix qu’il espère payant dans l’optique d’une carrière atypique qui ne passera pas forcément par la Formule 1.
Arnaud, l’intersaison a été courte mais elle a semblé agitée et indécise, tant votre choix pour l’Indy Junior International est arrivé tardivement.
AB : « C’est vrai que ce n’était pas notre choix premier. Nous avons longtemps cru que nous allions monter une équipe pour disputer le nouveau championnat européen de tourisme (ETCS). Mais j’avoue que j’avais toujours dans un coin de ma tête l’idée de rouler en monoplace. Nous avons scruté les listes d’engagements, les circuits, les formules potentielles et nous avons estimé que l’Indy Junior International constituait pour moi une bonne série à plusieurs titres. »
Qu’est-ce qui vous a séduit ?
AB : « Déjà, c’est une série internationale. Et il y aura une course en France. Et cela, ça compte de pouvoir rouler sur ses terres. Ensuite, il y a plusieurs courses sur ovale et cela me plaît énormément. J’ai déjà gagné deux fois en single race sur ovale, dont une cette saison. J’aime l’aspect stratégique de ces épreuves, ainsi que le pilotage spécifique qu’elle requiert. Et puis je me suis dit que c’était un moyen de s’exposer davantage médiatiquement pour espérer attirer de plus gros sponsors. »
Comment s’est déroulée la première épreuve, en Inde, à Buddh ?
AB : « Le bilan a été mitigé. J’ai fait trois erreurs dans mon meilleur tour qualif et cela m’a relégué en 9e position. Heureusement, j’ai disputé une bien meilleure prestation en course et je suis remonté, à la régulière, en 4e position. C’était très important pour moi de pouvoir me distinguer en course aussi vaillamment en course car c’est une compétition terriblement serrée. Dans ce type de discipline monotype, où nous disposons tous de la même machine, les écarts sont infimes. C’est pourquoi il est capital de soigner la qualification. Sinon c'est presque insurmontable. »
Quelles sont vos ambitions sur cette série ?
AB : « A vrai dire, j’espère accrocher le plus de top 5 possibles sur les circuits routiers et j’espère vraiment pouvoir escalader un podium sur une épreuve sur ovale. Le but est en tout cas d’accrocher au moins la 6e place finale du championnat. Ca ne sera pas facile, car la route sera longue. Nous sommes 33 pilotes inscrits et chaque place est difficile à gagner dans la hiérarchie. C’est pourquoi j’espère connaître moins de problèmes mécaniques cette fois que la saison passée où j'espère avoir connu le pire ! ».
Comment jaugez-vous vos rivaux ?
AB : « Il y a un très beau plateau et un quatuor expérimenté avec l’Espagnol Raul Manso, le Polonais Kaziu Nakajima, le Tchèque Libor Bilek et le Portugais Miguel Monteiro qui ont tous roulé plusieurs saisons en F2. Après, il y a toute une pléiade de pilotes comme von Rutz, Bettelli, Hamppi, Novackova, Cawthorne, MacLachlan, Bilek et Bell Jr, sans oublier bien évidemment mon compatriote Ewain qui figure parmi les plus talentueux du plateau. Autant dire que les places valent très chères ! ».
C’est amusant de voir que, cette saison, vous êtes deux Français au départ de l’Indy Junior International… soit autant que le nombre total de Français qui ont participé à ce championnat depuis sa création !
AB : « C’est vrai que jusqu’ici seul Marc Desanges et Jean Missud s’étaient alignés dans cette série. C’est un challenge pour moi, comme pour Tristan (Ewain) d’essayer de briller dans cette discipline. En onze saisons, il n’y a eu qu’une Marseillaise, lors de la victoire de Desanges sur l’ovale de Rockingham. Nous ne partons donc pas en terrain conquis ! Mais c’est là une source de motivation supplémentaire. Nous avons tout à gagner, tout à écrire. J’aimerais bien devenir par exemple le premier Français à signer une pole position dans cette discipline, même si la qualification n’est pas mon fort encore (rires) !».
Pensez-vous courir à nouveau en berline cette saison en parallèle ?
AB : « Non, nous allons laisser la McLaren au garage ! Je veux vraiment éviter de me disperser. Au moins au cours de la première moitié du championnat. Si vraiment les résultats ne suivent pas, alors nous essaierons peut-être de nous diversifier. Mais je souhaite vraiment réussir ma saison. Donc je préfère m’investir dans moins de courses, mais le faire le mieux possible. »