Lehdistötiedotteet - Aurélien Poucette arrive ... en fanfare !
Aurélien Poucette arrive ... en fanfare !
Notre correspondant J.L. Moncet est allé rencontrer Aurélien Poucette à sa 1ère course à Zandvoort. Celui-ci boitait car il arrivait direct de l'hôpital pour rejoindre le circuit suite à un accident de kart.
J.L.M. : Bonjour, Aurélien vous êtes le petit nouveau dans le giron français et votre week-end s'est relativement bien passé.
A.P. : Bonjour, oui, je suis assez content pour cette 1ère d'autant que je suis monté dans la voiture sans ne l'avoir jamais vu, sans aucune évolution.
J.L.M. : Et alors, vos impressions ?
A.P. : Sortant de chez Rotax et Swiss Hutless en karting, j'ai eu l'impression de conduire un tracteur ! Par rapport au kart, on n'a pas l'impression d'aller vite, on est assis haut. C'est une sensation bizarre !
J.L.M. : Justement, à propos du kart..., vous courriez sous licence russe et aujourd'hui, vous êtes sous licence française ! Pourquoi ?
A.P. : Ma mère est russe mais mon père est français et associé dans la meilleure écurie F1 du plateau MRC, le choix était évident, je veux arriver en F1.
Mais, je vais regretter la Russie. En France, tout est petit, les maisons, les avenues, les grandes surfaces comme Auchan. A St-Petersburg, il y a 2 Auchan avec 30.000 places de parking minimum, pleins de cinémas et restaurants, beaucoup plus de magasins et de chaines internationales jumelées. C'est différent. Une autre chose est choquante. Les allemands, les américains, les russes portent toujours le drapeau national cousu sur leurs vêtements ou sur le bonnet. En France, je ne vois pas ça, j'ai l'impression que les français ne sont pas fiers de leur drapeau. Ca me choque !
J.L.M. : Parlez-nous de votre 1ère course, svp, êtes vous satisfait ?
A.P. : Ben oui, quand on est zéro au classement mondial, sans évolution aucune, de partir 15 aux essais, j'étais content. Ensuite, dans mon tracteur, j'ai vu que ça volait dans tous les sens et je me suis faufilé et je me suis rapidement trouvé 9ème. La fin a été plus difficile à cause de ma jambe qui me fait souffrir et j'ai fait 2 fautes pour finir 14 ème. Donc, j'ai vu que je pouvais mieux faire sans problème. Mon plus gros problème c'est cette sensation de vitesse que je ne perçois pas et le bruit du moteur. En kart, quand on monte en régime, ça siffle et on ne voit pas les spectateurs. Là, j'ai une vision tranquille de ce qui se passe au bord de la piste et j'entends le bruit sourd de mon tracteur. C'est vraiment déroutant et j'en déduis que je ne suis vraiment pas assez vite !
J.L.M : Vous orientez votre saison sur quelle série ?
A.P. : Gros problème ! Je n'ai pas le budget pour faire une série F3 inter donc je vais me retrouver d'office en débutants et je veux éviter ça à tout prix pour une question de primes. Volvic m'a pris sous sa coupe mais ça ne suffit pas. Je vais donc alterner le kart et la F3 si je n'y arrive pas !
D'autre part, j'ai mon problème à la jambe et, à l'hôpital, pas de téléphone, pas d'ordi. Donc il faut que je règle au plus vite ce problème également.
J.L.M : Merci Aurélien pour ce premier interview qui ne sera certainement pas le dernier ! Un petit bonjour au Papa et à bientôt !
de notre envoyé spécial à Zandvoort
Jean-Louis Moncet (Sport Auto)